Accueil > Z comme archives > Pédagogie Nomade > Appuis, avis, soutiens > Undue procedure, lack of mediation, impossible deadlines, no consultation (...)

commentaire d’une maman, ce 28 octobre à 18h...

Undue procedure, lack of mediation, impossible deadlines, no consultation ! Goliath won.

vendredi 28 octobre 2011, par

Ainsi, Madame Simonet, "attentive à la personne de chaque jeune", après avoir mis une école dérangeante sous pression pour un motif illégal, qu’elle abandonne en cours de route, décide, sans aucune médiation, sans même attendre le rapport des "équipes mobiles" envoyées sur place sans rôle précis, d’ouvrir dare-dare une école-bis, de fermer PN.
Le motif invoqué cette fois : il y aurait des tensions... en oubliant que c’est elle qui les a créées, en abandonnant la gestion aux profs et aux élèves, pas à la direction, comme on aurait pu s’y attendre.
La proposition (en quels termes ? dans quelles conditions ? avec quels motifs ?) a été validée, entre deux querelles et au terme d’une nuit de négociations ardues et tendues, a été approuvée par le gouvernement de la Communauté Française.
"la personne de chaque jeune", les parents, les profs, se débrouilleront bien ensuite.
Si c’est ainsi, si on ferme manu militari toutes les écoles qui connaissent une difficulté passagère, qui plus est causée par une maladresse ministérielle, si on achève de déstabiliser des élèves qui se remettent progressivement de leurs déboires précédents, si on dégoûte les enseignants qui osent pratiquer différemment, l’enseignement en CF n’est pas sorti de l’auberge..

Et, dans l’attente d’une notification écrite de la rupture de la convention, et des motifs précis qui la justifient, l’attitude de PN est de demander cette médiation, et d’attendre ses conclusions, avant d’accepter l’irréversibilité de la décision... et de sourire quand même du constat : c’est bien la possibilité de s’exprimer qui a rendu possibles les débats passionnés, et c’est l’impossibilité de s’exprimer qui est le motif saisi pour dénoncer une atteinte aux droits, et donc une "mise en danger". Oserons-nous exprimer notre stupéfaction ?